Une personne sur quatre se ronge les ongles

Une invention belge contre le rongement des ongles est introduite sur le marché européen

Un sondage récent auprès de 1000 personnes interrogées par la société d’études IPSOS démontre que une personne sur quatre se ronge les ongles. Les jeunes adultes entre 21 et 25 ans y sont le plus exposés. Pas moins de 42% d’entre eux, donc presque 1 sur 2, souffre de cette vilaine addiction. Une approche novatrice doit faire baisser ce chiffre.

Le nombre de rongeurs d’ongles est considérablement sous-estimé

Le rongement des ongles est une mauvaise habitude développée très tôt et souvent acquise en plagiant la gestuelle des parents.

Jochen Roef, psychologue et expert de la personnalité: “Devenir adulte est une période où, en très peu de temps, beaucoup de choses changent. On se met en quête de ses paires, on apprend à se forger sa propre opinion, à devenir autonome et à se défendre. Ceci s’accompagne parfois d’un manque de confiance en soi. Dans ce cas le mécanisme de défense qu’est le rongement des ongles exprime le besoin inconscient et instinctif de gérer ce manque de confiance en soi.

Le nombre exacte de rongeurs d’ongles restait jusqu’à présent difficile à déterminer. Une nouvelle étude menée auprès de la population française apporte des réponses. Pas moins de 26% des 1000 personnes interrogées se ronge les ongles. Les hommes le faisant plus fréquemment que les femmes. 29% d’hommes, pour 21% de femmes. Il est frappant que le pourcentage le plus élevé, 42%, se trouve dans la catégorie des jeunes adultes entre 21 et 25 ans. Ces résultats surprenants valent vraisemblablement aussi pour les autres pays européens.

Le rongement des ongles n’est pas hygiénique et nuit à l’image que l’on projette

62% des rongeurs d’ongles veut se débarrasser au plus vite de cette manie malsaine. Et on les comprend, car c’est vraiment nuisible. Les mains et les ongles comportent énormément d’agents pathogènes. Les rongeurs d’ongles portent ces agents continuellement à leur bouche. Ce faisant, ils disséminent bactéries et virus sur leurs muqueuses buccales. Dans le volet belge de l’étude menée par IPSOS à la demande Oystershell Laboratories, il apparaît également que le rongement des ongles s’accompagne d’une image ayant une connotation négative. 88% des personnes interrogées estime que se ronger n’est pas hygiénique. 75% des jeunes rongeurs d’ongles manque de confiance en soi et préfère ne pas montrer ses mains de manière trop ostentatoire. 64% avoue même devenir nerveux en présence de gens qui se rongent les ongles.

Jochen Roef confirme : Lorsque nous sommes confrontés à des situations inédites. Le rongement des ongles peut être interprété de différentes manières. Cela peut être perçu comme de l’anxiété ou être ressentie comme si la personne en question nous dissimule quelque chose.  D’autres voient dans ce comportement une réaction puérile ou ont l’impression que cette personne a perdu le contrôle de la situation. La plupart des gens rejettent les personnes avec des mains négligées. Cela donne immédiatement une impression négative. Imaginez-vous ce que cela donne lors d’une situation d’embauche, de premier rendez-vous amoureux ou lorsqu’on essaie de se faire de nouveaux amis… Inutile de vous faire un dessin: se ronger les ongles nuit à son image.”

Une personne sur quatre se ronge les ongles
Une personne sur quatre se ronge les ongles

Comment y remédier?

Une recherche auprès de 80 rongeurs d’ongles menée à l’université de Haifa avait déjà conclue qu’il y existe deux thérapies efficaces pour stopper le rongement des ongles: la thérapie comportementale et la thérapie aversive.

La thérapie aversive est une technique éprouvée qui consiste à corréler l’aversion à quelque chose qui, auparavant, provoquait de la satisfaction. En appliquant une substance amère sur les ongles, le rongeur d’ongles est « puni » à chaque fois qu’il ou elle porte ses mains à sa bouche. Ce qui, avant, provoquait une sensation de plaisir, est maintenant sanctionné.

La thérapie comportementale en revanche, n’utilise pas ou que très peu les systèmes des sanctions pour la déprogrammation de l’addiction. Il s’agit ici d’une stimulation positive ayant comme but de faciliter le changement comportemental.

C’est sur base de ces conclusions qu’Oystershell Laboratories (Gand), concepteur de produits pharmaceutiques, a développé un traitement révolutionnaire qui intègre les deux thérapies dans un seul produit: Raylex®. Le produit, contenu dans un stylet au design épuré, s’applique directement sur l’ongle et, contrairement au vernis traditionnels, pénètre directement dans l’ongle. Le goût amer de pamplemousse brise le réflexe du rongeur, en rendant l’automatisme inconscient, très brièvement conscient. Pour l’encouragement positif, le rongeur d’ongles peut télécharger gratuitement une application jeune et dynamique qui l’encouragera tout au long du traitement en dispensant des « trucs & astuces », des infos bonnes à savoir et en l’accompagnant avec le suivi des progrès.

Parce que la plupart de jeunes se sentent mal à l’aise à propos de leur manie et puisqu’il s’agit d’un sujet souvent peu évoqué, Raylex® a choisi une campagne médiatique positive pour diffuser son message. Le spot publicitaire à caractère humoristique réalisé par l’agence Boondoggle est actuellement visible sur les écrans de télévision et de cinéma. Christophe Tack, un jeune belge âgé de 21 ans et champion du monde de kitesurf freestyle, se chargera de la campagne d’image. Il incarne parfaitement le jeune gars cool et enthousiaste capable de d’inspirer et motiver pendant 18 jours les 100 rongeurs d’ongles avec qui il affrontera ensemble le challenge d’arrêter définitivement le rongement des ongles.
Une recherche de la société d’études IPSOS démontre que le rappel et la stimulation positive sont les ingrédients indispensables à l’arrêt définitif de cette addiction. Dans un test, 91% des utilisateurs de Raylex® y sont déjà parvenus au bout de 7 jours. Cependant, pour garantir un arrêt définitif, on conseille de poursuivre le traitement au moins jusqu’au 18ème jour. (Raylex® est uniquement disponible en pharmacie)

Sources

  • Sondage Ipsos réalisé auprès de 1000 personnes interrogées: Se ronger les ongles – Enquête en France (représentative pour l’europe), Recherche iOmnibus– Novembre 2014. Préparée pour: Oystershell.
  • Sondage Ipsos: Concept Raylex, Test communication et produit – Rapport de recherche qualitatif mai/2013
  • Dufrene B.A., Watson T.S., Kazmerski J.S. (2008). Functional Analysis and Treatment of Nail Biting: Behavior Modification, 32, 6, 913-927)
  • Recherche Koritzky G., Yechiam E. On the value of nonremovable reminders for behavior modification: an application to nail-biting (onychophagia).
  • Spot publicitaire: voir page d’accueil sur: http://www.raylex.com/fr-be
%d blogueurs aiment cette page :