Le Super Rugby, championnat de clubs de l’hémisphère Sud stoppé après sept journées, pourrait se jouer en même temps que le Rugby Championship entre les équipes nationales, une première envisagée afin de rattraper le retard induit par la pandémie de Covid-19.
Andy Marinos, le patron de la Sanzaar qui réunit les instances du rugby sud-africain, néo-zélandais, australien et argentin, a déclaré envisager cette solution parmi d’autres mardi au média néo-zélandais Newshub.
« Il ne s’agit pas d’affaiblir l’un pour l’autre, la question est de trouver une solution sensée dans un délai qui pourrait être limité », a-t-il affirmé, tout en ajoutant qu' »au point où nous en sommes, nous serions bien bêtes d’écarter quoi que ce soit ».
Cela signifierait en effet priver de nombreux internationaux pendant une bonne partie de la saison les franchises du championnat qui confronte 15 équipes de l’hémisphère Sud et du Japon.
Le plan esquissé par Andy Marinos scinderait le Super Rugby en trois mini-championnats de 5 équipes chacun, en Afrique du Sud, Australie et Nouvelle-Zélande. Les Jaguares argentins joueraient alors avec les Sud-Africains et les Sunwolves japonais avec les Australiens.
Concernant le Rugby Championship, il pourrait se jouer dans un seul pays, avec joueurs et officiels confinés sur un même site, « dans une bulle » pour limiter les risques de propagation du coronavirus. « Cela semble plus facile si tout est au même endroit », a justifié Andy Marinos.
Le calendrier pourrait ainsi se prolonger jusqu’à la fin décembre, a-t-il précisé. La saison de Super Rugby devait initialement se terminer en juin tandis que le Championship est programmé d’août à septembre.
Le patron de la Sanzaar (confédération de rugby d’Afrique du Sud, Nouvelle-Zélande, Australie et Argentine) Andy Marinos à Singapour le 18 janvier 2017 – AFP/Archives / Matthew MOHAN
