Rugby: Paul Goze veut « des évolutions, pas une révolution » sur le calendrier

Un Mondial des clubs dès 2022, un Tournoi des six nations raccourci… le président de la LNR Paul Goze a détaillé vendredi auprès de l’AFP son projet de réforme du calendrier mondial.

« Des évolutions, pas une révolution », a expliqué le patron du rugby pro français, à quelques jours d’une réunion de World Rugby à Dublin sur la refonte des calendriers et un possible alignement Nord-Sud.

Q: Que disent les clubs face aux différents scénarios évoqués?

R: « Nous souhaitons proposer un calendrier favorable à tous les rugbys, dans un esprit constructif. Ils font le même constat que nous face à quelque chose destructeur de valeurs pour le rugby professionnel français. C’est pour cette raison que notre démarche est une proposition progressiste, tout en étant relativement proche de ce qu’il se faisait et qui répond aux demandes du Sud sans pénaliser le Nord. »

Q: Quelle est votre proposition?

R: « Elle fait démarrer le championnat début septembre jusqu’en octobre. A partir de là, on ajoute une date en novembre pour les équipes nationales, pour la Coupe des Nations puisque c’est au mois de novembre qu’auraient lieu les trois derniers matches de la compétition et la finale. Donc quatre week-ends. Ensuite, on reprend le championnat ou la Coupe d’Europe. En février-mars, vient le Tournoi des six nations, sur six semaines au lieu de sept. On reprend après championnat et Coupes d’Europe jusqu’à la fin de la saison, à peu près fin juin. On fait les matches de la Coupe des Nations dans le Sud au mois de juillet. C’est inspiré de la saison actuelle. Ce sont des évolutions, pas une révolution. »

Q: Et le Mondial des clubs?

R: « Il aurait lieu tous les quatre ans, dès avril 2022, s’il y a un consensus. En gros, à la place des phases finales des Coupes d’Europe. Il y aurait cinq dates regroupées pour le Mondial des clubs. Avec huit clubs du Nord, huit du Sud. La formule peut être travaillée mais ce qui est important, c’est la place qui lui est accordée dans ce calendrier. »

Q: Le Top 14 sera obligé de se serrer…

R: « Non, cela représente le même nombre de dates. En gagnant une date pour le Tournoi, on en libère une en novembre, une aussi sur la Coupe d’Europe, qui en a huit au lieu de neuf. On en a une de plus en novembre avec la finale du Mondial donc on est à peu près sur le même nombre de semaines. Ce qui est important, c’est la durée de la saison, qui dure de septembre à juin. Pour les partenaires, les spectateurs, les diffuseurs…, il faut que ce soit un feuilleton qui dure sur dix mois, pas quelque chose de réduit à peau de chagrin sur six mois. Il y aurait une perte de valeur et donc une perte financière très importante, qui n’est pas négociable pour nous. Avec notre proposition, on coche toutes les cases demandées par les nations du Sud et World Rugby tout en restant équilibré pour le Nord. Il n’y a pas de raison de faire une saison qui satisfasse les uns mais sacrifie les autres. »

Q: Démarrer la saison en janvier, c’est hors de question?

R: « Ah oui… Je voudrais savoir ce que ça amène. Rien. Que des difficultés et que des problèmes. Si on commence en janvier, on joue tout l’été, donc avec des problèmes niveau billetterie, télévision, partenaires et santé des joueurs: nos internationaux ne joueraient pas moins avec ce calendrier chamboulé, leurs déplacements seraient en revanche plus fréquents d’un hémisphère à l’autre. Un décalage des calendriers de Top 14 et de Pro D2 mettrait en péril le lien entre amateurs et professionnels, qui joueraient alors sur deux périodes différentes. On se retrouverait aussi face aux grands événements sportifs mondiaux. »

Q: Quelle est la temporalité?

R: « Nous commencerions en septembre 2021. On a l’envie de faire le premier Mondial des clubs dès avril 2022. On fait cette saison comme on peut la faire et, si tout va bien, qu’il n’y a plus de crise sanitaire, on part sur le nouveau calendrier, avec un Tournoi resserré, avec la Coupe des Nations si on parvient à la mettre en place… C’est aussi la seule manière de préserver la Coupe du monde, qui commencera le 9 septembre 2023. Comment voulez-vous faire une saison entre janvier et juin, une année de Coupe du monde, que les équipes auront besoin de temps pour se préparer? Avec un Tournoi des six nations au milieu? Dans notre projet, personne ne se retrouve exclu. Chacun va devoir faire des efforts mais les désidératas de chacun sont à peu près respectés. »

« Des évolutions, pas une révolution », a expliqué le patron du rugby pro français, à quelques jours d’une réunion de World Rugby à Dublin sur la refonte des calendriers et un possible alignement Nord-Sud.

Q: Que disent les clubs face aux différents scénarios évoqués?

R: « Nous souhaitons proposer un calendrier favorable à tous les rugbys, dans un esprit constructif. Ils font le même constat que nous face à quelque chose destructeur de valeurs pour le rugby professionnel français. C’est pour cette raison que notre démarche est une proposition progressiste, tout en étant relativement proche de ce qu’il se faisait et qui répond aux demandes du Sud sans pénaliser le Nord. »

Q: Quelle est votre proposition?

R: « Elle fait démarrer le championnat début septembre jusqu’en octobre. A partir de là, on ajoute une date en novembre pour les équipes nationales, pour la Coupe des Nations puisque c’est au mois de novembre qu’auraient lieu les trois derniers matches de la compétition et la finale. Donc quatre week-ends. Ensuite, on reprend le championnat ou la Coupe d’Europe. En février-mars, vient le Tournoi des six nations, sur six semaines au lieu de sept. On reprend après championnat et Coupes d’Europe jusqu’à la fin de la saison, à peu près fin juin. On fait les matches de la Coupe des Nations dans le Sud au mois de juillet. C’est inspiré de la saison actuelle. Ce sont des évolutions, pas une révolution. »

Q: Et le Mondial des clubs?

R: « Il aurait lieu tous les quatre ans, dès avril 2022, s’il y a un consensus. En gros, à la place des phases finales des Coupes d’Europe. Il y aurait cinq dates regroupées pour le Mondial des clubs. Avec huit clubs du Nord, huit du Sud. La formule peut être travaillée mais ce qui est important, c’est la place qui lui est accordée dans ce calendrier. »

Q: Le Top 14 sera obligé de se serrer…

R: « Non, cela représente le même nombre de dates. En gagnant une date pour le Tournoi, on en libère une en novembre, une aussi sur la Coupe d’Europe, qui en a huit au lieu de neuf. On en a une de plus en novembre avec la finale du Mondial donc on est à peu près sur le même nombre de semaines. Ce qui est important, c’est la durée de la saison, qui dure de septembre à juin. Pour les partenaires, les spectateurs, les diffuseurs…, il faut que ce soit un feuilleton qui dure sur dix mois, pas quelque chose de réduit à peau de chagrin sur six mois. Il y aurait une perte de valeur et donc une perte financière très importante, qui n’est pas négociable pour nous. Avec notre proposition, on coche toutes les cases demandées par les nations du Sud et World Rugby tout en restant équilibré pour le Nord. Il n’y a pas de raison de faire une saison qui satisfasse les uns mais sacrifie les autres. »

Q: Démarrer la saison en janvier, c’est hors de question?

R: « Ah oui… Je voudrais savoir ce que ça amène. Rien. Que des difficultés et que des problèmes. Si on commence en janvier, on joue tout l’été, donc avec des problèmes niveau billetterie, télévision, partenaires et santé des joueurs: nos internationaux ne joueraient pas moins avec ce calendrier chamboulé, leurs déplacements seraient en revanche plus fréquents d’un hémisphère à l’autre. Un décalage des calendriers de Top 14 et de Pro D2 mettrait en péril le lien entre amateurs et professionnels, qui joueraient alors sur deux périodes différentes. On se retrouverait aussi face aux grands événements sportifs mondiaux. »

Q: Quelle est la temporalité?

R: « Nous commencerions en septembre 2021. On a l’envie de faire le premier Mondial des clubs dès avril 2022. On fait cette saison comme on peut la faire et, si tout va bien, qu’il n’y a plus de crise sanitaire, on part sur le nouveau calendrier, avec un Tournoi resserré, avec la Coupe des Nations si on parvient à la mettre en place… C’est aussi la seule manière de préserver la Coupe du monde, qui commencera le 9 septembre 2023. Comment voulez-vous faire une saison entre janvier et juin, une année de Coupe du monde, que les équipes auront besoin de temps pour se préparer? Avec un Tournoi des six nations au milieu? Dans notre projet, personne ne se retrouve exclu. Chacun va devoir faire des efforts mais les désidératas de chacun sont à peu près respectés. »

« Des évolutions, pas une révolution », a expliqué le patron du rugby pro français, à quelques jours d’une réunion de World Rugby à Dublin sur la refonte des calendriers et un possible alignement Nord-Sud.

Q: Que disent les clubs face aux différents scénarios évoqués?

R: « Nous souhaitons proposer un calendrier favorable à tous les rugbys, dans un esprit constructif. Ils font le même constat que nous face à quelque chose destructeur de valeurs pour le rugby professionnel français. C’est pour cette raison que notre démarche est une proposition progressiste, tout en étant relativement proche de ce qu’il se faisait et qui répond aux demandes du Sud sans pénaliser le Nord. »

Q: Quelle est votre proposition?

R: « Elle fait démarrer le championnat début septembre jusqu’en octobre. A partir de là, on ajoute une date en novembre pour les équipes nationales, pour la Coupe des Nations puisque c’est au mois de novembre qu’auraient lieu les trois derniers matches de la compétition et la finale. Donc quatre week-ends. Ensuite, on reprend le championnat ou la Coupe d’Europe. En février-mars, vient le Tournoi des six nations, sur six semaines au lieu de sept. On reprend après championnat et Coupes d’Europe jusqu’à la fin de la saison, à peu près fin juin. On fait les matches de la Coupe des Nations dans le Sud au mois de juillet. C’est inspiré de la saison actuelle. Ce sont des évolutions, pas une révolution. »

Q: Et le Mondial des clubs?

R: « Il aurait lieu tous les quatre ans, dès avril 2022, s’il y a un consensus. En gros, à la place des phases finales des Coupes d’Europe. Il y aurait cinq dates regroupées pour le Mondial des clubs. Avec huit clubs du Nord, huit du Sud. La formule peut être travaillée mais ce qui est important, c’est la place qui lui est accordée dans ce calendrier. »

Q: Le Top 14 sera obligé de se serrer…

R: « Non, cela représente le même nombre de dates. En gagnant une date pour le Tournoi, on en libère une en novembre, une aussi sur la Coupe d’Europe, qui en a huit au lieu de neuf. On en a une de plus en novembre avec la finale du Mondial donc on est à peu près sur le même nombre de semaines. Ce qui est important, c’est la durée de la saison, qui dure de septembre à juin. Pour les partenaires, les spectateurs, les diffuseurs…, il faut que ce soit un feuilleton qui dure sur dix mois, pas quelque chose de réduit à peau de chagrin sur six mois. Il y aurait une perte de valeur et donc une perte financière très importante, qui n’est pas négociable pour nous. Avec notre proposition, on coche toutes les cases demandées par les nations du Sud et World Rugby tout en restant équilibré pour le Nord. Il n’y a pas de raison de faire une saison qui satisfasse les uns mais sacrifie les autres. »

Q: Démarrer la saison en janvier, c’est hors de question?

R: « Ah oui… Je voudrais savoir ce que ça amène. Rien. Que des difficultés et que des problèmes. Si on commence en janvier, on joue tout l’été, donc avec des problèmes niveau billetterie, télévision, partenaires et santé des joueurs: nos internationaux ne joueraient pas moins avec ce calendrier chamboulé, leurs déplacements seraient en revanche plus fréquents d’un hémisphère à l’autre. Un décalage des calendriers de Top 14 et de Pro D2 mettrait en péril le lien entre amateurs et professionnels, qui joueraient alors sur deux périodes différentes. On se retrouverait aussi face aux grands événements sportifs mondiaux. »

Q: Quelle est la temporalité?

R: « Nous commencerions en septembre 2021. On a l’envie de faire le premier Mondial des clubs dès avril 2022. On fait cette saison comme on peut la faire et, si tout va bien, qu’il n’y a plus de crise sanitaire, on part sur le nouveau calendrier, avec un Tournoi resserré, avec la Coupe des Nations si on parvient à la mettre en place… C’est aussi la seule manière de préserver la Coupe du monde, qui commencera le 9 septembre 2023. Comment voulez-vous faire une saison entre janvier et juin, une année de Coupe du monde, que les équipes auront besoin de temps pour se préparer? Avec un Tournoi des six nations au milieu? Dans notre projet, personne ne se retrouve exclu. Chacun va devoir faire des efforts mais les désidératas de chacun sont à peu près respectés. »

Propos recueillis par Nicholas McANALLY

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