Rip Annie Cordy, la chanteuse s’est éteinte à l’âge de 92 ans

La chanteuse belge Annie Cordy, interprète de succès populaires comme « Tata Yoyo » et « La bonne du curé », est décédée ce vendredi 4 septembre 2020 à l’âge de 92 ans, à Vallauris, près de Cannes, a indiqué sa nièce Michèle Lebon qui vivait avec elle depuis des années.

Elle a fait un malaise vers 18h00. Les pompiers sont arrivés très vite, ont tout tenté pour la ranimer .

« Elle est partie en quelques minutes », a-t-elle ajouté.

« Elle avait des problèmes de mémoire, je ne suis pas très surpris, mais profondément triste », a réagi son ami, le chanteur Dave, interrogé sur BFMTV, soulignant combien Annie Cordy incarnait « l’énergie ».

Avec son tablier immaculé de « bonne du curé », ses nattes articulées de « Frida Oum Papa » et son truc en plume de « Tata Yoyo », la reine du music-hall français a consacré sa vie à la scène où elle ne voulait donner « Que du bonheur », titre d’un spectacle jazz et swing qu’elle donna au Casino de Paris et à l’Olympia.

De son vrai nom, Léonie Cooreman est née à Laeken, quartier de Bruxelles en 1928. Elle a débuté en chantant des standards américains, avant d’être engagée comme meneuse de revues au « Bœuf sur le Toit » à Bruxelles, puis à Paris au « Lido » en 1950, où elle devient Annie Cordy.

Cette amuseuse professionnelle était également une excellente actrice. Après avoir débuté avec Sacha Guitry (« Si Versailles m’était conté », 1953), elle a élargi et ému son public par des rôles dramatiques dans « Le Passager de la pluie », « Le Chat » ou « La Rupture » 

À l’occasion de ses 90 ans en 2018, Bruxelles avait baptisé un parc à son nom. « Cela fait un effet incroyable d’être ainsi reconnue par les siens », avait déclaré l’artiste à l’AFP, très émue par cet hommage dans son pays natal.

AFP