La NCAA a reculé la ligne des 3 points cette saison pour créer plus de place dans la voie et réduire le barrage des 3 en basket-ball universitaire.
Les pourcentages de tournage sont en baisse, historiquement bas. Les tentatives ont légèrement diminué.
Voies bouchées? Cela dépend de qui vous demandez.
« Je ne pense pas que cela ait beaucoup changé », a déclaré le gardien du Kansas, Marcus Garrett. « J’ai juste l’impression que beaucoup plus de tirs sont manqués. »
Il a raison.
Avec des équipes qui comptent beaucoup plus sur 3 pointeurs et des pourcentages en augmentation constante, la NCAA a reculé de près de deux pieds à 22 pieds, 1¾ pouces cette saison. Cela correspond à la distance internationale, mais en deçà de l’arc NBA à 23 pieds et 9 pouces.
L’objectif était de rendre la voie plus disponible pour les trajets, de réduire la prévalence des 3 points et de créer un espacement plus offensif.
Le résultat, au moins de l’arc, est que les équipes manquent à un rythme historique.
Les équipes de la division I tirent 33,3% jusqu’à présent cette saison, le plus bas depuis que la ligne de 3 points a été ajoutée au basket-ball universitaire en 1986-1987, selon KenPom.
Le Maryland Eastern Shore, l’une des pires équipes de tir à 3 points du pays, occupe la dernière place de la division I avec 24,9%. Kennessaw State est juste derrière les Hawks avec 25,1%.
Le nord de l’Alabama a atteint 29,8% la saison dernière, le pire du pays. Cette année, 25 équipes tirent au moins aussi bas.
La championne nationale en titre Virginia, qui a perdu ses trois meilleurs buteurs face à la NBA, est 331e à l’échelle nationale à 29,2% de l’arc, contre 39,5% l’an dernier.
La dernière fois que la NCAA a reculé la ligne des 3 points – un pied à 20 pieds et 9 pouces en 2009-2010 – les pourcentages de tir ont baissé les premières années avant de remonter.
« Si cela se passe normalement, cela diminuera un peu », a déclaré l’entraîneur du Tennessee Rick Barnes. « Mais ça revient toujours. »
Ce qu’il n’a pas fait, c’est affecter les tireurs d’élite.
Avec des joueurs comme Steph Curry et Klay Thompson de Golden State tirant régulièrement bien au-delà de la ligne des 3 points de la NBA, les joueurs universitaires ont également commencé à étendre leur portée, presque jusqu’à la moitié du terrain.
Stefan Gonzalez de UC Davis mène la nation à 49% de l’arc cette saison, un an après que Derrick Jamerson de Norfolk State ait dominé la Division I avec 49,7%. Pour les joueurs comme eux ou Markus Howard de Marquette, le meilleur marqueur du pays avec 27,3 points par match, peu importe où la ligne est fixée.
La différence se trouve avec les joueurs qui les entourent.
Pour le joueur de poste qui a pu étendre sa portée jusqu’à la ligne des 3 points, tirer à partir du nouvel arc est une tâche un peu plus difficile. Idem pour les tireurs à gros volume striés. Les tirs tombent encore parfois en grappes, mais pas aussi souvent sur la nouvelle ligne.
Cette saison, 32 joueurs tirent au moins 40% de l’arc de 30 points, contre 49% l’année dernière.
«Pour les gars qui savent tirer, je pense que la ligne qui recule n’est pas un gros problème; Je pense qu’ils ont tiré de toute façon », a déclaré l’entraîneur de Pittsburgh, Jeff Capel. «Je pense que pour les gars qui expérimentent, il y a peut-être une différence. Personnellement, je ne vois pas de grande différence. »
Cela n’a pas empêché les équipes de tirer 3s.
Avec le succès des Warriors de la NBA, puis de Villanova avec ses deux titres nationaux, la dépendance à 3 points dans le basket-ball universitaire est passée de 32,9% en 2014 à un record historique de 38,7% l’année dernière, selon KenPom.
Les entraîneurs ne savaient pas quel impact aurait la nouvelle ligne, donc la plupart n’ont fait que des ajustements mineurs cette saison.
Les équipes qui aiment tirer sur les 3 ont continué à sortir de l’arc à des vitesses incroyables. Le nord de la Floride est en tête du pays avec près de 31 tirs par match de l’arc et le Virginia Military Institute est deuxième, soit une moyenne de 30 fois.
Dans l’ensemble, la dépendance à 3 points n’a que légèrement baissé avec la nouvelle ligne, à 37,6% cette saison.
« Pour nous, les entraîneurs, c’était de l’eau inexplorée », a déclaré Brian Katz, entraîneur de Sacramento State. «Je ne voulais pas faire un tas d’ajustements de choses dont je n’étais pas vraiment sûr. La seule chose dont j’étais sûr, les gars allaient tirer une multitude de 3 et vous feriez mieux d’en faire une priorité car il y a suffisamment de bons tireurs qui pourraient vous brûler si vous ne gardez pas la ligne des 3 points.
L’objectif de créer plus d’espace dans la voie ne s’est pas entièrement concrétisé.
Pour les équipes qui ont plusieurs joueurs qui peuvent tirer à longue distance, bien sûr. Les défenses n’ont pas le choix de s’étendre jusqu’à la ligne, ce qui élargit l’écart jusqu’à la voie.
Ces équipes qui n’ont pas une multitude de tireurs, les défenses ont continué à tirer. Maintenant avec la ligne plus profonde à 3 points, ils manquent encore plus.
« Je n’ai pas vraiment vu de différence », a déclaré Katz. «Je crois qu’il n’y a qu’une seule chose qui crée de l’espace: de très bons tireurs. Vous pouvez placer des lignes où vous voulez, mais s’il y a quatre gars qui ne peuvent pas tirer, nous n’irons pas au-delà de la ligne. Je crois que l’espacement dépend de la façon dont les gars tirent le ballon, pas des lignes au sol. »
La différence dans la nouvelle ligne à 3 points peut ne pas être entièrement connue avant quelques saisons. Si les pourcentages de tir continuent de baisser, les entraîneurs s’ajusteront, réduisant éventuellement le nombre de 3 points que son équipe prend ou quels joueurs les prennent.
Une fois que cela se produit, il y a de fortes chances que le tir à 3 points augmente et, peut-être, l’arc se déplace à nouveau.
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Markus Howard de Marquette (0) tente un tir contre Collin Gillespie de Villanova (2) au cours de la première moitié d’un match de basket-ball universitaire de la NCAA mercredi 12 février 2020 à Villanova, Pennsylvanie (AP Photo / Matt Slocum)