Leonard Cohen


Les personnes présentes à Bruges le 10 juillet dernier le confirmeront. Leonard Cohen y a fait preuve d’une grande modestie en jouant un concert légendaire en toute humilité. Lorsqu’il est remonté sur scène, après Closing Time, pour une interprétation ironique de I tried to leave you, tous les spectateurs retenaient leur souffle. Ils croyaient qu’il s’agirait des dernières minutes de Cohen sur une scène belge. Mais ses éloges sur la Belgique et son public se sont avérés sincères. Comme le dit sa chanson de rappel, il ne pourra pas faire ses adieux en une seule fois. Cohen reviendra avec son groupe fantastique le 20 octobre 2008. Cette fois, il se produira à Forêt National. La météo ne devra donc pas nous inquiéter. L’impact émotionnel de ses concerts est incontestable. Tous les médias sont unanimes : le vieux renard a toujours sa voix d’or, son costume impeccable à rayures craie, son chapeau gris et son sourire désarmant. Pour composer son set actuel, il a puisé une belle sélection dans son œuvre sublime. Rien qu’un simple coup d’œil aux titres des chansons Ain’t no cure for love, Bird on a wire, Who by fire, Tower of Song, Hallelujah, I’m your man, Take this Waltz, So long, Marianne, If it be your will ou I tried to leave you (choisir, c’est renoncer, mais les morceaux énumérés ici nous ont donné la chair de poule à Bruges) nous assure déjà que le poète canadien séduira aussi Forêt National avec le sourire. Il faudra se dépêcher pour réserver sa place.

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