Chaos dans les bureaux de vote, listes électorales contestées, la présidentielles US sous tension

De queues interminables pour voter trois semaines déjà avant le 3 novembre et des électeurs qui ne sont même pas citoyens américains. John Lowe, avocat américain et membre des Republicans Overseas France, analyse au micro de Rachel Marsden les failles et difficultés d’organisation du scrutin présidentiel qui oppose Donald Trump à Joe Biden.

Il ne reste que peu de temps avant le 3 novembre, le jour décisif de l’élection présidentielle américaine. Et de plus en plus d’Américains votent par anticipation, même si pour cela ils doivent parfois faire la queue pendant des heures devant leur bureau de vote.

Des conditions de vote difficiles qui pourraient, en théorie, influencer l’élection si les électeurs n’avaient pas l’endurance et la patience nécessaires pour supporter de tels désagréments. Et ce n’est pas le seul exemple de décalage entre la théorie électorale et la réalité du terrain. Ce sont souvent deux choses bien différentes, comme c’était le cas lors du scrutin de 2016, qui a vu Donald Trump battre Hillary Clinton, alors que les sondages donnaient la candidate Démocrate grande favorite.

La foudre peut-elle frapper deux fois au même endroit, avec des sondages se révélant à nouveau erronés, échouant finalement à prédire une deuxième victoire Trump? Parce que jusqu’à présent, ils indiquent que Donald Trump est à nouveau loin derrière son rival, Joe Biden. Faut-il les croire, cette fois-ci?

John Lowe, avocat américain et membre des Republicans Overseas France (Républicains de l’étranger, France), explique pourquoi on assiste à ces queues interminables à trois semaines de la soirée électorale:

«Il est devenu beaucoup plus facile de s’enregistrer pour voter. Et avec le Covid-19, les États voulaient faciliter le vote pour tout le monde, même ceux qui n’avaient pas envie d’aller voter en personne. Et le parti Démocrate voulait ouvrir les portes à tous ceux qui pourraient possiblement voter, sans avoir trop de problèmes avec la nationalité.»

L’avocat explique que dans certains États gérés par des gouverneurs Démocrates, le droit de vote s’obtient facilement:

«Quand vous faites une demande pour un permis de conduire, vous allez en même temps être enregistré pour voter. Et ça peut passer même si vous n’êtes pas citoyen [américain, ndlr].»

Et d’après Lowe, ce n’est pas le seul problème qui pourrait jouer lors du scrutin:

«On attend plusieurs problèmes pour compter les votes, puisqu’une autre chose qui pourrait se passer, c’est que dans plusieurs États, on ne commence pas à compter les votes envoyés par la poste avant le lendemain de l’élection.»

Par Rachel Marsden © REUTERS / Darren Ornitz

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